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• thibétain 1842; tibetin 1765; de Tibet♦ Du Tibet. Le lamaïsme tibétain.♢ N. Les Tibétains. — N. m. Le tibétain : langue littéraire, du même groupe que le birman (langues tibéto-birmanes), dont l'écriture est empruntée à l'Inde du Nord.tibétain, aineadj. et n.d1./d adj. Du Tibet.d2./d n. m. Le tibétain: la langue du groupe tibéto-birman parlée au Tibet, au Népal et au Bhoutan.⇒TIBÉTAIN, -AINE, adj. et subst.Du Tibet.A. — [En parlant d'une entité géogr.] [Le] puissant échauffement estival des masses atmosphériques de la région tibétaine (BRUNHES, Géogr. hum., 1942, p. 123). Au début du XVe siècle, la viticulture a atteint la Vistule, le Tchad et s'est déjà introduite en Chine et aux marches tibétaines (LEVADOUX, Vigne, 1961, p. 28).B. — (Celui, celle) qui est originaire de ce pays, qui y habite. Les Tibétains eux-mêmes ont relégué dans les vallées les plus écartées leurs sanctuaires nationaux (VIDAL DE LA BL., Princ. géogr. hum., 1921, p. 46). [La civilisation] donne un tout autre rythme à la vie d'un occidental urbain qu'à celle d'un chamelier arabe ou d'un moine tibétain (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 108).C. — (Ce) qui est propre à ce pays, à ses habitants. [On peut] discerner une légère influence tibétaine (mongole modifiée) chez ces peuples du désert (HADDON, Races hum., trad. par A. Van Gennep, 1930, p. 199). Les Mongols adoptèrent, du moins dans la partie orientale de leur empire, le bouddhisme tibétain, qu'on appelle le lamaïsme (Philos., Relig., 1957, p. 52-16).— LING., subst. masc. sing. Langue parlée dans ce pays, en particulier langue littéraire du même groupe que le Birman. Les langues de l'ouest et du centre de l'Asie présenteraient plusieurs phénomènes analogues dans la superposition du chinois ancien et du chinois moderne, du tibétain ancien et du tibétain moderne (RENAN, Avenir sc., 1890, p. 207).REM. Tibéto-, élém. de compos. représentant tibétain, entrant dans la constr. de qq. subst. ou adj. du domaine des sc. hum. a) Tibéto-birman, -ane, adj. et subst. (Personne) appartenant aux populations du Tibet et de la Birmanie. La première invasion Indo-Chinoise semble avoir été composée de Tibéto-Birmans (HADDON, Races hum., trad. par A. Van Gennep, 1930, p. 220). Ling. (Langue) appartenant au groupe de langues asiatiques parlées entre l'Inde et la Chine. (Dict. XXe s.). b) Tibéto-mongol, -ole, adj. Qui a des caractères à la fois tibétains et mongoliens. Le lamaïsme tibéto-mongol (Philos., Relig., 1957, p. 52-16).Prononc. et Orth.:[
], fém. [-
]. Lar. Lang. fr., ROB. 1985: ,,On écrivait aussi thibétain, aine``. Étymol. et Hist. 1. a) 1765 subst. Tibétin « habitant du Tibet » (Encyclop. t. 16, s.v. Tibet ou Thibet); 1791 Tibetain (VOLNEY, Ruines, p. 158); b) 1825 adj. « qui appartient au Tibet, qui se rapporte au Tibet » mots mandchous, chinois et tibétains (A. RÉMUSAT, Mél. asiatiques, t. 1, p. 153); cf. 1842 la religion tibétaine (Ac. Compl.); 2. 1825 subst. ling. (A. RÉMUSAT, op. cit., p. 146: qui existe en tibétain sous le titre de gandjour). Dér. de Thibet, Tibet, région de l'ouest de la Chine au nord de l'Himalaya; suff. -in.
tibétain, aine [tibetɛ̃, ɛn] adj. et n.ÉTYM. 1923; tibétin, 1765; var. thibétain, 1876; de Tibet.❖♦ Qui se rapporte au Tibet, à ses habitants. || Le lamaïsme tibétain. — N. || Les Tibétains. — N. m. Ling. || Le tibétain, langue littéraire, du même groupe que le birman (langues tibéto-birmanes), dont l'écriture est empruntée à l'Inde du Nord. — REM. On écrivait aussi thibétain, aine.0 (…) un Lama âgé de trente-deux ans, et qui en avait passé dix dans une grande lamaserie de Lha-Ssa. Il parlait à merveille le pur thibétain, l'écrivait avec facilité, et avait une grande intelligence des livres bouddhiques; de plus il était très familiarisé avec plusieurs autres idiomes, tels que le mongol, le si-fan, le chinois et le dchiahour; c'était en un mot un philologue extrêmement distingué.É.-R. Huc, Souvenirs d'un voyage…, le Thibet, t. II, p. 62 (1850).➪ tableau Classification des langues.
Encyclopédie Universelle. 2012.